Langue des signes et administration de la justice: le cas des Seychelles
DOI:
https://doi.org/10.18542/moara.v1i45.3714Resumo
Jusqu’en 2013-2014, les Seychelles sont un pays où aucun citoyen sourd ne pouvait être poursuivi ou poursuivre en justice, faute d’une accessibilité en langue des signes. L’article montre comment, sous l’impulsion d’un programme des Nations-Unies, s’est mise en œuvre la formation puis la constitution d’une équipe mixte interprètes langues vocales du pays/langue des signes seychelloise et médiateurs sourds. Il s’attache à exposer les problématiques rencontrées, dont entre autres une langue des signes en danger, non encore renseignée via un dictionnaire qui lui permette d’être reconnue, puis décline les solutions et les stratégies développées afin de les contourner, pour ensuite conclure sur les objectifs atteints.MOTS-CLÉ: Justice. Interprète. Langue de Signes. Seychelles. Médiateur sourd. Schématisation.Downloads
Publicado
2016-09-02
Edição
Seção
Dossiê A literatura luso-brasileira no contexto global: atravessando fronteiras